- Refuser de nouvelles missions : Votre supérieur voit en vous la personne idéale pour accompagner une nouvelle recrue. Il/elle vous demande si vous avez le temps de vous en charger. Vous êtes effectivement disponible, mais la mission ne vous intéresse pas vraiment et vous déclinez la proposition. Faux pas ! Il est en effet imprudent que votre responsable ait de vous l’image d’un(e) collaborateur(-trice) sur lequel(laquelle) on ne peut pas compter. Il est toujours préférable de répondre aux attentes de votre responsable, dès lors que vous disposez du temps nécessaire pour effectuer les tâches supplémentaires qu’il(elle) vous confie. Une succession de refus peut le(la) convaincre de ne plus vous solliciter pour ce type de missions et vous pourriez passer à côté de certaines opportunités susceptibles de vous intéresser. Enfin, cette mission peut s’avérer bien plus enrichissante que vous ne l’imaginez
- Demander trop d’attention : Vous avez constamment besoin que l’on vous approuve ou que l’on vous soutienne pour rester efficace ? Vous demandez constamment à votre responsable si vous êtes bien dans la bonne direction ? Ce besoin permanent d’attention pourrait écarter votre supérieur(e) de ses tâches importantes et nuire à son rythme de travail. Ce type de comportement peut s’avérer exaspérant, même pour les managers les plus patients. Essayez de convenir avec votre manager d’un rendez-vous, par exemple hebdomadaire, pour faire le point sur l’avancement des projets qu’il/elle vous a confiés, lui poser des questions (vous prendrez soin de bien les préparer pour qu’elles soient judicieuses et bien centrées sur votre collaboration) et éventuellement lui faire part d’écueils rencontrés ou de vos doutes (attention votre manager ne doit pas être seulement l’exutoire de vos griefs).
- Communiquer de façon inappropriée : Vous travaillez sur un projet stratégique et vous venez de laisser un message vocal à votre manager pour faire brièvement le point. Il/elle revient vers vous et compte tenu de l’importance de la mission, vous demande de lui donner de plus amples détails par e-mail. Pour avoir l’assurance d’être sur la même longueur d’onde, cherchez à bien comprendre ses préférences en matière de communication et sachez-vous y adapter. Au-delà de son mode de communication privilégié, prenez également en compte la quantité d’information et le niveau de concision attendus par votre responsable.
- Poser trop de questions : Tout le monde connaît le dicton « ça entre dans une oreille et ça ressort par l’autre ». Alors, évitez d’en donner l’illustration lors de vos échanges avec votre supérieur(e). Par exemple, répéter la même question (« Qui dois-je relancer, déjà ? ») est un moyen imparable de l’agacer. Pour éviter de vous retrouver dans cette situation, écoutez toujours attentivement ce que dit votre responsable et, dans le cadre d’un nouveau projet, cherchez à éclaircir les points difficiles ou les zones d’incertitude dès le début. Si vous devez faire le point, posez-lui des questions précises, notez ses réponses et commentaires pour ne pas avoir à l’importuner de nouveau.
- Faire preuve de négligence : Vous vous êtes empressé(e) de terminer une présentation pour votre manager. Il/elle la lit et remarque quelques erreurs typographiques qui n’auraient pas dû vous échapper. Souvenez-vous bien que pour obtenir sa confiance, vous devez anticiper et faire attention aux moindres détails. Lorsque vous vous lancez dans un projet, réfléchissez aux sujets de préoccupation de votre responsable, aux questions qu’il/elle pourrait poser, pensez également aux obstacles auxquels vous pourriez être confronté(e). Si vous êtes chargé(e) d’organiser une réunion importante, par exemple, avez-vous testé le vidéoprojecteur au préalable ? Avez-vous préparé et vérifié l’ensemble des documents nécessaires à la bonne conduite de cette réunion ? Avez-vous pris vos dispositions pour arriver plus tôt, pour tout mettre en place ? Même dans l’urgence, c’est en gardant un œil attentif sur chaque détail que vous gagnerez la confiance de votre manager.
- Refuser de reconnaître vos erreurs : Trouver une excuse pour justifier une piètre performance n’est ni honnête, ni professionnel. Sans compter qu’il y a de grandes chances que votre stratagème ne résiste pas à l’épreuve du temps. Si vous commettez une erreur, admettez-le, puis allez plus loin en trouvant une solution pour non seulement la corriger, mais aussi éviter de la reproduire à l’avenir.Un exemple : s’il vous est arrivé de vous tromper d’intitulé dans un e-mail envoyé à de nombreux destinataires, par la suite, demandez toujours à l’un de vos collaborateurs de relire vos messages envoyés en nombre avant d’appuyer sur la touche « Envoyer ». En tant qu’employé, assumer sa responsabilité est une preuve de professionnalisme, de maturité et de confiance.
- Tirer la sonnette d’alarme, alors qu’il est déjà trop tard : Votre manager vous a demandé de rédiger un rapport complexe d’ici la fin de la semaine. Le vendredi après-midi, vous réalisez que vous ne pourrez pas le terminer à temps et vous lui annoncez la nouvelle : il/elle est furieux(se) ! Si seulement vous lui en aviez fait part plus tôt, il/elle aurait pu vous donner les moyens nécessaires pour boucler ce projet dans les délais. Leçon à tirer : dès que vous sentez qu’un problème prend de l’ampleur, faites-le savoir à votre supérieur(e). En étant prévenu(e) suffisamment en amont, il/elle pourra généralement vous apporter son aide pour éviter la catastrophe. Anticiper les problèmes est une qualité fort appréciée car elle permet à votre manager de se donner les moyens de les éviter ou de les contourner.
- Colporter les rumeurs : Ce qu’un patron recherche avant tout, ce sont des collaborateurs positifs – une attente d’autant plus forte compte tenu du contexte économique actuel. L’enthousiasme est contagieux et les personnes dotées de cette qualité peuvent avoir une influence sur l’attitude de leur entourage. Aussi, vous ne voulez sans doute pas être celui ou celle par qui se propagent plaintes et rumeurs autour d’un déjeune.